Bonjour,
Tout d’abord merci pour votre compte que je suis depuis que j’ai accouché !! J’ai appris bcp de choses.
Ma fille de 16 mois jusqu’à présent, a tjs dormi dans notre lit, nous avons bercer jusqu’à 14 mois à peu près, sieste, dodo. Impossible qu’elle s’endorme autrement. Elle a dormi jusqu’à ses 4 mois sur moi je ne pouvais pas la poser. J’ai arrete de travailler pour rester avec ma fille et l’endormissement est un calvaire pour moi alors a ses 14 mois nous avons décider de la laisser s’endormir près de nous. C’est ok quand elle pleure on la berce. Mais le problème que l’on rencontre c’est une lutte immense!! On a tout essayé la coucher plus tard, plus tôt, elle lutte, elle se jette dans tous les sens, elle fait tout pour ne pas se poser et essayer de s’endormir. J’ai déjà fais sauter des siestes la journée parce qu’elle ne voulait pas dormir mais c’est des mauvaises journées. Si je pars elle sort de son lit et me suit et hurle. Donc je reste à côté d’elle mais elle ne s’endort pas. Et je vois qu’elle est épuisée.
C’est un bébé qui est passée à 1 seule sieste par jour des 11 mois. Elle se lève à 7h30, sieste vers 13h et au lit à 20h30. Elle sieste 2h à peu près. Sinon quand elle est endormie elle dort plutôt bien. Elle fait 2/3 réveils dans la nuit pour Check si on est là et se rendort immédiatement, donc elle dort très bien mais l’endormissement est un enfer. On met des heures à l’endormir. Et pourtant j’ai suivie vos conseils sur le côté sensorielle. On est à fond ! Elle ne lache pas prise enfaite ! Désole du pavé. Merci beaucoup ❤️
Bonjour,
Merci pour votre message si détaillé, et surtout pour votre confiance, me suivre depuis 16 mois déjà :-)!
Bonjour,
Vous avez déjà mis en place énormément de choses, et franchement, vous faites “tout bien”. Si malgré ça, l’endormissement reste une lutte, c’est peut-être parce que le nœud n’est pas seulement sensoriel, mais cognitif.
Certains cerveaux (même très jeunes) ont plus de mal à passer de l’éveil au sommeil. Non pas parce qu’ils refusent de dormir, mais parce que leur activité mentale ne se coupe pas facilement. Vous le voyez : elle lutte, elle s’agite, elle semble “tenir” coûte que coûte… en réalité, c’est comme si son cerveau ne trouvait pas le frein.
Dans ces cas-là, deux choses peuvent aider :
Focaliser son attention sur un stimulus “hypnotisant” : des objets qui captent le regard et apaisent le flux intérieur. Par exemple :
une petite lampe à bulles ou à huile (catalogue Hoptoys, ou équivalents)
une boîte à histoires (ça prend parfois autant de temps, mais sans la lutte : elle écoute, elle se laisse absorber)
un objet sensoriel doux qu’elle manipule dans le calme (encore une fois, Hoptoys est une référence)
👉 L’idée n’est pas de la “distraire du sommeil”, mais de lui offrir un point de fixation stable pour calmer son agitation intérieure.
Revoir le dosage : si le sensoriel ne “prend pas”, ce n’est pas forcément que ça ne marche pas, mais peut-être que ce n’est pas le bon type de stimulation, ou pas au bon moment. Trop de mouvement juste avant peut surchauffer, pas assez peut laisser trop d’énergie. Ce sont des micro-ajustements très personnels.
Ce n’est bien sûr qu’une piste : parfois, c’est davantage le lien d’attachement qui complique l’endormissement. Mais comme une fois endormie elle dort bien, c’est pour ça que je privilégie plutôt l’hypothèse de ce cerveau qui “rabâche” et a besoin d’un crochet pour se poser.
Il n’y a pas de solution miracle (et vous le savez déjà). Mais il y a des “chemins parallèles” qui permettent au cerveau de se poser autrement, avant de basculer. Et rien que de remplacer une heure de lutte par une heure d’écoute ou de contemplation calme… c’est déjà une énorme victoire pour tout le monde.