Bébé un an, nuit de 19h à 7h top, siestes parfois compliquées en journée (ex: 2×30 minutes ou une seule sieste de 50 minutes parfois) et je sens bébé fatigué la journée. Faut-il coucher bébé plus tôt pour « rattraper » le manque de sieste ou garder l’heure de couché habituelle ?
Bonjour,
Déjà, bravo pour ce sommeil nocturne solide – ce n’est pas si courant à 1 an !
À cet âge, les besoins de sommeil sont encore assez importants (souvent entre 12 et 14h par 24h, en l’état actuel des connaissances), mais la répartition entre nuit et siestes varie vraiment d’un enfant à l’autre. Il n’existe pas de règle stricte, et il est normal que certaines journées soient « tangentes » côté siestes, surtout lors de la transition vers une seule sieste quotidienne.Vers un an, les efforts physiques deviennent parfois plus important, avec l’apprentissage de la marche qui démarre peut-être, il n’est donc pas rare que les bébés soient plus fatigués. Cela se traduit d’ailleurs souvent par de bonnes siestes. Donc effectivement, si les siestes sont courtes, bébé peut montrer des signes de fatigue physiques plus important qu’à l’accoutumé
Faut-il avancer l’heure du coucher quand les siestes sont courtes ?
– Cela se tente, mais dans votre cas, ce n’est pas forcément nécessaire d’avancer systématiquement le coucher, surtout si votre bébé s’endort sereinement à 19h et dort bien jusqu’à 7h.
– Vous pouvez expérimenter, parfois, avancer le coucher de 15–30 minutes ponctuellement, et voir si les endormissements sont toujours sereins, et coment se passe la nuit. Mais avancer trop tôt en continue entraîne souvent des réveils matinaux, ou des réveils prolongés la nuit (voire les 2!)
– Si vous sentez que la fatigue se cumule vraiment (bébé râle toute la journée, s’endort debout, etc.), il vaut mieux prioriser des temps calmes, voire essayer de proposer une mini-sieste en fin de journée, plutôt que de chipoter quatre fois l’heure du coucher principal.
– Observez le comportement de votre bébé : a-t-il seulement l’air fatigué ou semble-t-il vraiment épuisé ? Les petits moments de grognon sont normaux autour de la transition entre siestes ; en revanche, si la fatigue perturbe son appétit, ses interactions, ou la qualité de ses nuits, là oui, cela vaut le coup d’ajuster son sommeil.
– Vous pouvez proposer un petit rituel avant la sieste (pas long, cinq minutes), dans une ambiance pénombre, pour favoriser une sieste plus aboutie. Pour certains bébés, une balade en poussette ou un temps de portage tranquille aide à « redonner » une micro-sieste quand la pression de sommeil n’est plus assez forte.
La clé : il ne sert à rien de stresser si, sur la globalité de la semaine, votre bébé reste énergique, curieux et récupère. Lors de périodes de transition, tout le monde tâtonne !