Bebe 14 mois allaité en
Cosleeping seuvrage nocturne et rythme…
Comment faire un seuvrage nocturne ?
Le soir il est endormi avec caresse la téter est plus tôt dans la routine du soir et j essaye de supprimer le premier réveil en le rendorm1 t de la même manière .
Comment seuvrer ou au moins espacer la nuit les téter ? Dois je les suppprimer une partie une ou tout d un coup ?le seuvrage nocturnede mon premiernenfant j avai seuvrer d un coup et pendant 6 mois il s est réveiller pour réclamer er téter en hurlant pleurant la ‘uit je l ai très mal vécu…je cherche une méthode plus douce pour lui et moi
En journée il est toujours en allaitement a la demande et très bon mangeur en mixte dme et classique depuis ses 6mois
Pour le sommeil il n a malheureusement aucun rythme car la crèche ne me le couche jamais a la même heure . Il se lève a 7h et autant elle vont le coucher a 9h autant le lendemain a 11h… Pareil l après midi sieste entre 12h30 et 16h…du coup je jongle avec l heure du coucher et un bébé. Qui s endors dz s la voiture en rentrant dans la voiture ou même le matin a 8h en allant à la crèche …
Mille merci pour. Votreaidé
Bonjour,
Sur le sevrage nocturne, en l’état actuel des connaissances, les méthodes brutales (« tout d’un coup, c’est fini ») sont très difficiles à vivre pour la plupart des enfants ET des parents, surtout vers 12-18 mois, une période de forte dépendance affective. Les réveils en hurlant, la persistance des pleurs sur des mois : c’est le signe que ce mode de séparation ne convenait ni à l’un, ni à l’autre.
Pour construire un sevrage respectueux, il n’existe hélas pas de stratégie universelle, et cela va aussi dépendre de vous et de votre bébé, comment les différentes approches ont reçues. Mais le fait d’avoir déjà dissocié le sein de l’endormissement du soir est un bon début. Ce n’est pas miracle pour arrêter les réveils tétées la nuit, comme on peut parfois le lire, et vous en faites bien l’expérience, mais ça montre à vous et à bébé que l’endormissement autrement est possible! Quelques approches possibles pour la suite:
– Espacer les tétées la nuit, une par une. Commencez par repousser le sein après le premier réveil de la nuit, d’abord 5 minutes, puis un peu plus, mais gardez les suivantes « comme d’habitude ». L’idée : ne changer qu’UNE chose à la fois, pour que votre enfant puisse s’habituer. (Si bébé hurle très intensément dès le début, cette approche n’est peut-être pas du tout adaptée, par exemple)
– Remplacer progressivement la tétée nocturne par une autre forme de réassurance (caresse, main posée, bercement, mots doux) comme vous l’avez fait pour l’endormissement est une excellente approche. Je ne sais pas comment vous avez procédé pour l’endormissement mais pour les réveils la nuit, le fait de rajouter dbord les aides, avant d’enlever le sein est souvent mieux reçu. . On n’enlève pas tout contact : on change le « mode de contact ».- Prévenir votre bébé, le soir : lui parler doucement de ce qui va changer, même s’il ne maîtrise pas encore le langage, aide à préparer les changements.
– Accepter que la tétée du soir ET celle du matin soient parfois gardées plus longtemps : elles peuvent être particulièrement chargées d’émotion, et on n’est pas obligé de tout arrêter d’un coup si ce n’est pas votre souhait.
Le rythme de la crèche, lui, rajoute objectivement de la complexité, car il rend difficile l’installation d’un cycle régulier de sommeil. Ce n’est pas de votre faute. Beaucoup d’enfants de cet âge « tiennent » malgré le manque de rythme, et régulent différemment : en dormant par à-coups, en s’effondrant parfois le matin sur la route, etc. On fait comme on peut avec les cartes qu’on a.
Autorisez-vous à changer d’avis ou à ralentir le processus si cela devient trop difficile pour l’un ou pour l’autre. Rien n’est figé, rien n’est « perdu ».
Enfin, il est possible qu’à certaines périodes, espacer seulement (et non supprimer) les tétées nocturnes soit le maximum possible. C’est déjà énorme.
Pour certains enfants très accrochés à la tétée de nuit, il faut parfois attendre 18-24 mois (voire plus) pour que le sevrage nocturne se fasse sans heurt… mais beaucoup vivent très bien un « accompagnement sans sein », dès lors que c’est cohérent, doux et lent.
Je vous encourage à vous écouter également : vous avez le droit d’être épuisée, de demander du relais, de temporiser certains soirs. Et si la fatigue devenait écrasante, n’hésitez pas à consulter un ou une professionnel·le formé·e au sommeil et à l’allaitement, respectueux de la physiologie et du lien d’attachement.
En résumé : y aller petit à petit, rester douce avec vous deux, accepter les hauts et les bas. Ce n’est jamais un « tout ou rien ». En vrai, peu d’enfants aiment être « sevrés » la nuit sans broncher, surtout après 1 an et en cododo, mais tous finissent, un jour ou l’autre, par dormir sans tétée – sans qu’on les laisse pleurer isolés, jamais.
Vous n’êtes pas seule, et ce que vous ressentez est normal. Tenez bon, et surtout, prenez soin de vous aussi
Courage pour cette période intense mais temporaire !