Bébé 9 mois, nuit en autonomie, siestes uniquement en contact ou mouvement.

Bonjour,

Ma fille a 9 mois et demi.
Nous n’avons jamais eu de problème pour les nuits. Elle s’est toujours endormie seule. Et dort de 19h à 7h toutes les nuits.

La, où c’est plus compliqué, c’est pour les siestes. En effet, même si elle dort bien la nuit et avec un endormissement autonome, concernant les siestes c’est tout autre chose.

Elle hurle dès qu’on la pose dans son lit. Si bien qu’elle n’a jaamais fait de sieste a l’intérieur. Elle dort en portage,en poussette. Et sinon dans son transat en la berçant. Les siestes sont très courtes, grand max 1h. Mais généralement la durée tourne au tour de 30 minutes.
Est il nécessaire de faire faire des heures à heures fixes ? Ou avez vous des conseils pour que les siestes de la journée soient plus faciles et moins en mouvement.
Merci

Bonjour,

Merci d’avoir pris le temps de détailler la situation de votre fille. Des nuits de 12h, c’est vraiment super — et pas si courant que ça à cet âge, donc déjà une belle victoire !

Pour les siestes, je comprends sincèrement votre frustration. Devoir ruser à chaque fois, jongler entre poussette, portage, bercements… on se demande comment ça peut être si fluide la nuit, et si acrobatique en journée !

Mais je vous rassure tout de suite : ce que vous décrivez est courant, et tout à fait dans la norme du développement. Beaucoup de bébés qui dorment très bien la nuit ont plus de mal à s’apaiser en journée. La séparation est souvent plus difficile, et le besoin de mouvement ou de contact, plus marqué. C’est particulièrement vrai autour de 9-10 mois, une période où l’anxiété de séparation se manifeste davantage, et où les acquisitions motrices (ramper, se lever, bouger) viennent bousculer l’envie — ou la capacité — de se poser.

Heures fixes ou pas ?
À cet âge, la meilleure boussole reste l’observation des signes de fatigue. Les rythmes peuvent encore beaucoup varier d’un jour à l’autre, surtout si votre fille est en transition entre trois et deux siestes.

Les horaires fixes peuvent être utiles si vous sentez qu’elle ne montre pas clairement ses signes de fatigue, ou si elle a une grande régularité dans son transit ou sa digestion. Dans ce cas, vous pouvez viser des plages horaires souples (par exemple : sieste du matin entre 9h et 10h30, celle de l’après-midi entre 13h et 15h), sans vous enfermer dans un cadre rigide.

Le besoin de mouvement n’est pas une « mauvaise habitude »
La plupart des bébés dorment mieux en mouvement, tout simplement parce que leur système nerveux n’est pas encore assez mature pour des siestes longues et stables. Ce n’est pas leur donner de « mauvaises habitudes », c’est répondre à un besoin physiologique réel. Le sommeil diurne est encore très différent du sommeil nocturne.

Pour l’aider à dormir dans son lit en journée, voici quelques idées :
Passez du temps dans son lit en journée, hors moments de sommeil, pour qu’elle l’associe aussi à des interactions positives.
Créez un petit rituel spécifique à la sieste : rideaux tirés, bruit blanc, chanson douce, main posée… Des repères simples mais stables.
Assurez-vous qu’elle soit vraiment fatiguée au moment de lui proposer la sieste.
Commencez par l’endormir dans vos bras ou en portage, puis déposez-la doucement dans son lit, en restant près d’elle un moment.
Voici 3 Reels très concrets pour réussir la transition bras → lit :
https://www.instagram.com/reel/DJmk8mbp6bB/
https://www.instagram.com/reel/DJ4mY-KCr3o/
https://www.instagram.com/reel/DKfM0kpCwZy/

Le mouvement ou le contact agissent comme de vrais calmants pour le système nerveux : c’est ce qu’on appelle la régulation sensorielle. Ce qu’il lui manque peut-être dans son lit, c’est ce type de stimulation. Vous pouvez maximiser les stimulations proprioceptives pendant les temps d’éveil : balancements, petites pressions sur les bras et les jambes pendant les changes, etc.

Et si rien ne marche…
Parfois, il faut accepter que ce ne soit pas le bon jour. Mieux vaut une petite sieste en poussette ou en portage, qu’un bras de fer sans fin et une frustration partagée. On lâche prise, et on essaie à nouveau dans quelques jours, avec moins de pression.

Faites-vous confiance, et rappelez-vous que tout évolue. Vous accompagnez votre fille avec douceur et présence — c’est ça qui compte le plus.

 

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