ATCD DE RGO traité mais plus à ce jour.
Il fait peut être 4 nuits sur 7 un réveil nocturnes, pas de hurlement mais pleurs, appel, et rien de ne l’endort si ce n’est les câlins et bercement au bout d’une bonne heure. Nous avons diminué le biberon de nuit à 90ml que nous ne donnons qu’en dernier recours si nous sentons qu’il peut en avoir besoin (peu mangé la journée, ou très irritable).
Levé vers 6h30, première sieste 8h45/9h00 d’environ 1h/1h30, seconde vers 13h00/13h00 durée aléatoire, si 30 min une troisième est proposée vers 16h30 qui est de 30 min max (endormissement souvent compliqué). Couche le soir vers 19h45.
Dernièrement les couchés du soir sont compliqués, bébé agité, posé dans son lit légèrement endormi comme avant pourtant. J’aimerai trouver comment l’aider à s’endormir plus sereinement et arrêter ce réveil nocturnes et pourquoi pas réveil plus tardif le matin (mais ça c’est plus pour les parents que pour lui lol)
Merci par avance
Bonjour,
Merci pour votre message si clair et complet — et bravo pour tout ce que vous avez déjà mis en place !
Ce que vous décrivez est très typique de la phase de transition entre 3 et 2 siestes, qui se produit souvent autour de 9-10 mois. C’est une période un peu « flottante », pendant laquelle le rythme de sommeil de votre enfant n’est pas encore complètement stabilisé, ce qui peut impacter les endormissements du soir et les réveils nocturnes.
La transition de 3 à 2 siestes
À cet âge, beaucoup de bébés commencent à ne plus avoir besoin de 3 siestes, mais sont encore trop petits pour tenir confortablement toute une journée avec seulement 2 siestes fixes. Résultat :
Certains jours, ils vont avoir besoin d’une petite sieste en fin d’après-midi (surtout après une sieste de début d’après-midi trop courte), mais le coucher du soir devient alors plus difficile car il y a moins de fatigue.
D’autres jours, cette 3e sieste ne s’impose pas… mais si l’heure du coucher reste inchangée, cela peut devenir délicat, car la fatigue est mal dosée.
Ce va-et-vient entre 2 et 3 siestes est normal et temporaire. Pendant cette période de transition, il est fréquent que :
Les endormissements du soir deviennent plus longs ou agités.
Les réveils nocturnes réapparaissent, liés à une fatigue mal répartie.
Les heures de lever deviennent un peu plus précoces.
Quelques pistes pour accompagner en douceur
Si la 3e sieste semble difficile à enclencher mais que votre bébé est fatigué, vous pouvez proposer un temps calme dans les bras, à l’ombre, avec une musique douce, pour compenser sans forcer.
Avancer un peu le coucher du soir (vers 19h15 par exemple) les jours sans 3e sieste peut éviter un endormissement trop chargé en stimulation et fatigue.
Il peut être utile de commencer à décaler un peu la sieste du matin et celle de l’après-midi, pour éviter le coup de barre en fin de journée. Cela permettrait de réduire la nécessité d’une 3e sieste.
Vous pouvez commencer avec celle de l’après-midi, pour voir si cela aide à allonger cette sieste plus régulièrement.
Ou bien tester un léger décalage de la sieste du matin, pour voir si cela a un effet sur le réveil matinal (ce genre d’ajustement demande souvent quelques jours pour voir un effet).
👉 Un post qui pourrait vous intéresser sur comment augmenter les temps d’éveil, utile en cas de transition de sieste, si bébé semble déjà fatigué :
https://www.instagram.com/p/DAL_Z_JKu1S/?img_index=1
Et les réveils nocturnes ?
Ils sont fréquents à cet âge et ne sont pas nécessairement anormaux. Le fait que votre bébé appelle sans hurler et ne se calme que dans vos bras évoque un besoin de réassurance, parfaitement physiologique autour de cette période marquée par :
Une anxiété de séparation plus marquée
Une forte évolution motrice et cognitive, qui travaille aussi la nuit
Votre approche (biberon en dernier recours, câlins rassurants, observation fine) est très ajustée. Il est tout à fait adapté de répondre à ses besoins la nuit, tant que cela vous semble gérable.
💡 Il est probable que ces réveils s’atténuent d’eux-mêmes une fois le nouveau rythme à 2 siestes bien installé !
En tout cas, vous êtes sur la bonne voie. Cette période de flottement est normale et passagère, et tout va peu à peu se remettre en place.