Bébé 5 mois, siestes plus longues en contact, et réveils fréquents

Bonjour ,
Bébé allaité depuis presque 5 mois , nuit en principe en cododo mais qui se termine en co sleeping. Maman épuisée 😩
Bébé ne fais que des siestes de 30/50 min si je la laisse dans son lit après l’avoir endormi au sein et peut faire 2h si reste collée à moi . Pour les nuits énormément de réveils , couchée vers 19/19h30 se réveille à 23h , 1h , 3h, 5h et 7h . D’épuisement je finis par le garder en mode ventouse au tête à 3h ou 5h . Les tétées sont devenues compliquées elle regarde partout et n’est pas concentrée sur la tétée . J’aimerais l’accompagner pour faire de meilleures siestes la journée et réduire le nombre de réveils nocturnes

Bonjour,

Ce que vous décrivez — les nuits hachées, l’impression d’avoir un bébé “ventouse” au sein, les siestes ultra-courtes sauf en contact, l’épuisement qui s’installe — c’est le quotidien de nombreux parents d’un bébé de cet âge. Il n’y a rien que vous fassiez “mal”, bien au contraire : vous répondez aux besoins d’un jeune bébé dont le sommeil est encore en pleine construction.

À cet âge (autour de 5 mois), le sommeil évolue énormément. Les cycles se réorganisent, le besoin de contact est souvent à son maximum, et les réveils nocturnes sont des comportements physiologiquement normaux, même s’ils sont épuisants pour les parents.

Pourquoi les siestes “contact” durent-elles plus longtemps ?
Lorsqu’elle s’endort contre vous, votre bébé profite de tout ce qui la rassure : chaleur, odeur, battements du cœur, mouvements. Dès qu’elle est posée, le contraste sensoriel est trop grand : c’est plus froid, plus vaste, plus “vide”… et cela suffit souvent à écourter la sieste.

Ce phénomène est très courant, surtout avant 6-7 mois. Ce n’est pas une anomalie, mais cela vous donne quelques pistes :

Tenter de rendre son lit plus “contenu” (par exemple contre un mur, ou — sous surveillance — avec un coussin entre les jambes pour un effet proprioceptif).
La rendormir à bras après le premier réveil de sieste : cela peut aider son corps à intégrer petit à petit l’enchaînement de deux cycles.
Pour vous ménager, n’hésitez pas à user des siestes en portage : cela vous permet de bouger un peu sans rester coincée pendant deux heures. Est-ce que la poussette fonctionne également chez vous ? Si oui, cela peut aussi devenir une bonne alternative.
Et les nuits ?
La tétée reste un outil puissant d’apaisement : succion + contact + lait = combinaison ultra-rassurante. Il est tout à fait normal qu’elle tète encore la nuit à cet âge. En revanche, si les réveils sont très fréquents (toutes les deux heures ou plus), on peut chercher à mieux comprendre ce qui les amplifie ou les apaise.

Quelques pistes de réflexion :

Est-ce que les réveils nocturnes diminuent les jours où les siestes sont plus longues ? Ou est-ce l’inverse ? Cela peut vous orienter vers des ajustements de son rythme.
Est-ce que les réveils diminuent lorsqu’elle reste accrochée au sein une bonne partie de la nuit ? Si oui, cela indique probablement un besoin très fort d’environnement sensoriel stable et rassurant. Et dans ce cas, son lit actuel ne fournit peut-être pas encore ce sentiment de sécurité.

Vous êtes exactement là où vous devez être : en pleine adaptation, attentive, à l’écoute. Et c’est immense. Gardez confiance en vous — votre présence, même imparfaite, est déjà tout ce dont votre bébé a besoin.

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