Bonjour et merci déjà pour tous vos partages..bb 16mois en corrigé. Tout allait bien nuits ok 20h20 7h 7h30 cela dépendait et endormissement calme seul. Si besoin on bercer et voilà . Mais depuis dix jours endormissement difficile ‘ pas seul. Jusqu’à 21h on berce et il s agite…etla nuit réveil en pleurs vers 23h 23h30 on y va on mets main sur le dos il est se calme. Et dodo. Et un réveil dans la nuit en pluers aussi. On rassure parfois ça dure un peu plus Lgtps. Je suis perdue et fatiguée car on a eu bcp de pbm de sommeil avec lui avant il n a pas fait ses nuits avant 1 an au moins et on a cumulé bcp de fatiguée et g peur car je vois que tout recommence presque. Il ne parle pas encore. Il dit qqmots mais je n ai pas l impression que ces peu de mots puissent justifier ces pbms nocturnes. On dit l apprentissage perturbe mais il ne dit pas non plus bcp plus qu avant. Je suis perdue j ai tente couche plus tôt mais non plus tard mais pas plus que ça non plus .. on a rien changé au cadre ni au rituel du soir. La ça fait 45 mnts qu il est couché. Il était calme puis monte dans les tours d s énerve pleure j y suis allée g bercer il c calme je l ai couché il a cherché sa position tourne retourne et rebelote la. C est papa qui y est allé et il ne dort tjrs pas
Bonjour,
Je ressens toute la fatigue accumulée et l’inquiétude qui s’invite quand, après des mois de galères nocturnes, le sommeil semble à nouveau dérailler. Ce que vous vivez est très courant, même si bien sûr, ça n’enlève RIEN à la difficulté de le gérer, surtout quand on a déjà accumulé beaucoup de fatigue…
Pourquoi ces nuits difficiles alors qu’il dormait “bien” ?
À cet âge, plusieurs facteurs peuvent provoquer ce genre de phase, souvent combinés :
– L’anxiété de séparation connaît une vague forte entre 15 et 18 mois : il ressent que vous “disparaissez” la nuit, ce qui peut donner lieu à des pleurs soudains ou à un besoin fort de présence au moment de s’endormir.
– Les acquisitions motrices (marcher, grimper…) ou le développement du langage ne se résument pas à “parle-t-il beaucoup ou pas ?”. Même si les mots ne sortent pas, le cerveau travaille en coulisses. C’est comme si leur sommeil était “hanté” par tous ces apprentissages — et oui, même sans progrès flagrants dans le langage, la tempête est sous le crâne ! Beaucoup d’enfants vivent cette période sensible du sommeil sans pour autant “sortir” plus de mots à l’oral. Apprendre à communiquer, comprendre le langage, décoder les mimiques… tout cela mobilise énormément leur cerveau, ce qui peut vraiment perturber le sommeil, même si “rien ne se voit” côté vocabulaire.
– Certains bébés expriment ces bouleversements ou leur fatigue sous forme d’agitation, d’un endormissement plus difficile, de réveils en pleurs.
Vous n’avez rien fait de “mal”
Vous n’êtes pas “retombée dans la spirale d’avant”, et vous n’êtes pas en train de “rater” quelque chose, même si je comprends très bien ce sentiment de découragement… À cet âge, beaucoup d’enfants repassent par une phase de besoin de réassurance, même s’ils savaient s’endormir seuls quelques semaines plus tôt.
Concrètement, comment traverser cette phase ?
– Votre réaction d’accompagner, rassurer, bercer, poser la main… est exactement ce qu’il lui faut pour traverser ce pic. Ce besoin accru de contact ne va pas “casser” tout le travail déjà fait, ni lui “créer de mauvaises habitudes”. En l’état actuel des connaissances, répondre aux besoins de sécurité du tout-petit reste la base d’un sommeil stable à long terme.
– Vous avez gardez le même rituel du soir.. Mais peut-être dans ce moment là aurait-il besoin d’évoluer? Vous pouvez ajouter (ou renforcer) des signaux très rassurants : doudou, odeur familière (votre T-shirt), des stimulations apaisantes (petites pressions/massages sur le dos), et expliquer, avec vos mots, que vous restez tout près même s’il ne vous voit pas.
– Si les réveils sont vraiment intenses ou durent très longtemps, il peut être utile de vérifier qu’aucun inconfort n’est en cause (otite, poussée dentaire, etc.), mais dans l’immense majorité des cas à cet âge, il s’agit bien d’une phase développementale… qui passe « comme elle est venue » (oui, c’est frustrant, je sais).- Si le rythme des siestes est installé depuis plusieurs mois, il est peut etre temps de le faire évolué : les besoins en sommeil diminuent, et peut-être que bebé n’est tout simplement plus assez fatigué. Et oui, cela peut se manifester subitement!
– Si votre fatigue devient vraiment insurmontable : décrétez l’indulgence parentale et faites ce qui fonctionne le mieux SUR LE MOMENT, même si ce n’est pas “parfait” — à long terme, flexibilité et bienveillance sont vos meilleures alliées.
Vous accompagnez très bien votre petit, et ce qu’il vit n’a rien d’anormal ni de « régressif » : c’est juste… intensément humain. C’est usant, mais cela ne remet pas en cause tout le chemin parcouru.
Personne n’a jamais “cassé le sommeil” de son bébé en le rassurant. Par contre, beaucoup de familles ont consolidé plus tard le sommeil de leur enfant parce qu’ils/elles avaient répondu, là où c’était nécessaire, à ces moments de besoin accru.