Enfant 2 ans et 4 mois, s’endormait seul, et maintenant refuse la sieste et coucher réveil noctrne

Bonjour mon fils de 2 ans et 4 mois est née a terme mais son sommeil cest pas folichon,il dormait de 19h30 a 6h et 1 sieste l’après midi de 13h30 a 15h mais la il refuse totalement les siestes et la nuit il y a des réveillent 23h30 et 2h du matin il s’endort avec des histoires avant il s’endormait seul en autonomie dans sa chambre .il se rendort uniquement sur nous dans notre lit

Bonjour,

À cet âge, le sommeil peut devenir… tout sauf linéaire 😅 Même un enfant qui s’endormait seul, dormait bien, faisait ses siestes “comme prévu” peut soudain tout remettre en question. Et non, cela ne veut pas dire que vous avez perdu quelque chose ou “raté” une étape. Juste que son cerveau évolue, vite et fort.

Pourquoi ces changements ?
Le refus de la sieste est typique autour de 2 ans : beaucoup d’enfants commencent à sauter des siestes ou à s’y opposer, sans pour autant être prêts à s’en passer. Ce flou peut durer plusieurs semaines (ou mois), avec des alternances de jours “avec” et “sans”.
Si la sieste devient impossible malgré vos tentatives, proposez un temps calme (lecture, doudou, lumière douce…) sans objectif de sommeil — juste une parenthèse de repos.

Les réveils nocturnes sont également fréquents à cet âge : angoisse de séparation, peurs nouvelles, imagination galopante, développement du langage, propreté… autant de facteurs qui peuvent perturber un sommeil qui semblait stable.
Et s’il réclame vos bras, votre présence ou votre lit, c’est souvent parce que vous êtes son point d’ancrage, celui qui le rassure.

👉 À noter aussi : ce besoin de s’endormir sur vous peut refléter un besoin de stimulation proprioceptive (pressions, contact, balancement…), très courant chez les enfants en quête de régulation sensorielle. Cela peut valoir le coup d’intégrer des moments riches en stimulations proprioceptives dans le rituel du soir : petits massages, jeu de guilis doux, pression avec un coussin lourd, portage en porte-bébé… Ces gestes aident certains enfants à relâcher la tension corporelle et à mieux s’abandonner au sommeil.

Et l’endormissement “autonome” ?
Le fait qu’il s’endormait seul auparavant est un super repère. Mais l’autonomie n’est jamais figée à cet âge. Un enfant peut parfaitement avoir su s’endormir seul, puis avoir besoin à nouveau de vous pendant un temps, sans que ce soit une régression définitive. C’est une réadaptation temporaire à ses besoins du moment.

Quelques pistes concrètes :

Validez ses besoins : S’il se réveille et cherche vos bras, ce n’est pas un caprice, mais une tentative de se rassurer.
Tempérez la pression sur la sieste : Observez si, les jours sans sieste, les réveils nocturnes sont plus ou moins fréquents (ou plus longs).
➤ Si c’est pire sans sieste, alors il en a probablement encore besoin.
➤ Si c’est mieux sans, c’est peut-être que son quota de sommeil est en train d’évoluer, et que la sieste perturbe l’endormissement ou fragilise la nuit.
Adaptez le coucher : même si 19h30 semble correct sur le papier, certains enfants ont besoin de ressentir longtemps la fatigue avant de lâcher prise. Il peut être utile de décaler un peu le coucher (20h ? 20h15 ?), pour voir si cela fluidifie les choses.
Laissez de la place au choix : à cet âge, le besoin de contrôle est immense. Choisir son pyjama, décider de la veilleuse, disposer ses peluches dans un certain ordre… ce sont parfois ces petits détails qui aident à mieux lâcher.
Réinstaller l’autonomie en douceur : vous pouvez garder un accompagnement pour le rendormir, mais tester à nouveau de petites étapes vers une mise au lit plus autonome, avec un objet porteur de votre odeur, ou une présence silencieuse mais stable. Et si ce n’est pas encore le moment, ce n’est pas grave !
Et si ça devient un bras de fer ?
Si l’endormissement devient systématiquement long ou conflictuel, vous pouvez tester une stratégie type “fading” :

On propose le rituel et le coucher calmement.
Si l’enfant s’excite, résiste, refuse… on arrête. On revient dans le salon, sans drame ni menace.
Puis on repropose 20–30 min plus tard.
Souvent, cela casse le cycle coucher = confrontation, et ça permet de retrouver une dynamique plus fluide.
🌙 Courage, le sommeil se construit pas à pas… et vous avancez dans la bonne direction.

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