Bonjour
Mon fils a 20 mois il est toujours allaité .
Il s’endort avec une histoire de papa ou au sein avec maman et se réveille plusieurs fois la nuit (au minimum 4 fois) en pleur et seul la tétée le calme et le rendors . Il se réveil très souvent aux mêmes heures :
20h coucher
20h30 dodo
23h réveil
01h réveil
03ou04h réveil
5h30 réveil
6h30 levé
Il dort sur un matelas au sol à côté de notre lit jusqu’à 23h ou 1h puis nous rejoins dans notre lit ou alors je le rejoins sur le matelas au sol pour le reste de la nuit.
Il y’a du progrès car avant il ne pouvait pas s’endormir avec son papa et passer toute la nuit dans le lit collé à mon sein à téter toute la nuit.
Je souhaiterai arrêter de l’allaiter la nuit je suis épuisée et j’aimerai aussi pouvoir réduire les réveils nocturnes.
Comment procéder ?
Je suis prête à le mettre seul dans son lit dans sa chambre si il le faut . Nous avons déjà essayé il est vraiment paniqué est angoissé quand il se réveille et qu’il n’est pas avec nous
Merci pour votre aide 🙂
Bonjour,
Merci d’avoir partagé aussi précisément votre situation, votre ressenti et votre fatigue.
Beaucoup de parents vivent exactement le même type de nuits, et il n’y a strictement rien de “raté” ou “pathologique” là-dedans. C’est le fonctionnement normal d’un tout-petit qui cherche la sécurité de sa figure d’attachement au réveil nocturne. En l’état actuel des connaissances, les très jeunes enfants ont besoin de proximité la nuit bien plus longtemps que notre société ne veut bien l’entendre.
Je comprends aussi parfaitement à quel point l’épuisement peut vous amener à vouloir changer les choses, et vous avez tout à fait le droit de poser vos limites. On ne “gâche” pas l’attachement à son enfant en disant “stop, je n’en peux plus la nuit”. Trouver un nouveau mode d’apaisement la nuit n’est pas trahir ses besoins, c’est simplement les accompagner différemment, tout en prenant soin de vous.
– Expliquez à votre fils, avec des mots simples et chaque soir, ce qui va changer (“La nuit maman dort, le lait dort aussi. Je reste là, tu peux téter demain matin”). À cet âge, ils comprennent mieux qu’on le croit, même s’ils ne le verbalisent pas.
– Votre présence est la clé pour sécuriser la transition, surtout s’il a déjà montré de l’angoisse avec le sommeil “loin de vous”. Rester près de lui, l’accompagner physiquement et verbalement, l’aide énormément.
– Certains enfants acceptent qu’un autre parent intervienne à certains réveils (le papa propose les bras ou paroles douces si c’est possible, vous n’y allez pas systématiquement). S’il s’endort déjà parfois avec son papa, c’est un vrai progrès : vous pouvez vous appuyer dessus, même si ça ne marche pas à chaque coup, cela se construit doucement.
– Pour la question de le mettre “seul dans sa chambre” : il n’y a aucune obligation à couper d’un coup, surtout s’il panique. L’attachement n’est ni un défaut, ni un frein au sommeil : c’est une base qui sécurise. On peut très bien faire les transitions en plusieurs étapes (dormir sur un matelas près de son lit, puis espacer votre présence…). L’objectif n’est pas l’autonomie “contre” ses besoins, mais l’autonomie “avec” votre soutien.
Le thème est revenu plusieurs fois déjà, voici les quelques questions où j’ai repondu où vous pouvez puiser des pistes :
Sur comment réduire les réveils nocturnes, je parle dans cette réponse de comment essayer d’identifier la cause et ajuster en conséquence : https://dormircommeunbebe.eu/bebe-11-mois-4-reveils-nocturnes-et-besoin-du-sein/ J’y mentionne égaleent des pistes pour arrêter les endorissements et rendormissements au sein.
D’autres pistes sur ce sujet ici : https://dormircommeunbebe.eu/bebe-de-14-mois-en-cours-de-sevrage-nocturne-des-astuces/
Il n’y a malheureusement pas une solution magique universelle – simplement des adaptations progressives, selon vos limites, celles de votre enfant, et ce qui vous semble juste.
Courage. Votre fatigue est réelle, vos besoins comptent, et il y a toujours une manière d’accompagner ces transitions sans se renier, ni renier votre enfant.
Je vous envoie tout mon soutien (et, si je pouvais, quelques heures de sommeil !).